Vous aimez les bijoux, mais les connaissez-vous ?
Un vocabulaire bon à connaître au moment de choisir sa bague.
Appairage : assortiment de Pierres et surtout de perles de taille et de couleur identiques. Une quête du Graal qui prend du temps dont il faut tenir compte pour une commande particulière.
Carat : de «quirat», la graine de caroubier utilisée autrefois en raison de son poids constant. Attention, double emploi : il indique le poids d’une pierre quelle qu’elle soit (un carat = 0,20 g) et le taux d’or fin contenu dans un alliage (18 carats, le plus courant = 750 millièmes d’or).
4C : les quatre C sont les quatre critère dévaluation d’un diamant établi par De Beers en 1939, ses lettres de noblesse . En anglais, please :
Color : du blanc exceptionnel des D à Z légèrement teinté,
Clarity : pureté de d d’inclusion de IF à SI,
Cut : taille qui révèle sa beauté là ou la main de l’homme intervient.
Carat : poids.
Avis au « m’as-tu-vu » : le feu et la brillance d’une pierre comptent parfois plus que la grosseur !
Dormeuses : Boucles d’or de petite taille qui peuvent être portées la nuit en raison du confort de leur fixation. Agrémentées d’une perle ou d’une pierre, elles sont idéales de légèreté sous un voile de mariée.
Fines : Ce sont toutes les pierres autres que les « 4 précieuses » (diamant, saphir, émeraude et rubis). Pas ridicules pour autant, elles pétillent de couleur, de gaieté et de rondeur. Aussi, ne dites pas semi-précieuses, c’est péjoratif et vous ferez sourire la profession. Les pierres fines, aux prix moins gourmands, offrent des volumes plus conséquents que les précieuses et leurs tonalités jouent les imitations :
Rouge à consommer sans modération : rubellites (tourmaline) et spinelles, qu’on a longtemps confondus avec les rubis, pour allumer une bague de fiançailles :
Bleu : la tanzanite doit son nom à son pays d’origine et rivalise aisément par son outremer profond avec le saphir :
Vert : le péridot, surnommé autrefois l’émeraude des Croisés, par son vert-or et sa taille identique peut se confondre avec l’illustre précieuse. Quant au bleu-vert des paraïbas, il comblera une fiancée aux yeux pers :
Galuchat : Non, ce n’est pas une casquette de voyou, mais une peau de requin, très en vogue pour les bracelets et les alliances Viril !
Or blanc : Méfiance, il jaunit depuis que le nickel est interdit dans son alliage et remplacé par un métal cher, le palladium. Le prix de l’or blanc a grimpé en conséquence et se rapproche sensiblement de celui du platine. Aussi mieux vaut le choisir pur et inaltérable pour un bijou d’engagement durable : la petite différence de prix se justifie.
Poinçon : Nous l’exigeons, c’est la meilleure garantie d’authenticité d’un bijou : une tête de Minerve pour l’argent, de chien pour le platine et d’aigle pour l’or. En forme de losange ou d’ovale, il indique l’identité du fabricant et engage sa responsabilité. Pour le poinçon carré, méfiance, c’est du plaqué.
Serti : Au bijoutier de vous conseiller en fonction de la pierre choisie. Car, comme en coiffure, certaines coupes méritent un beau volume. Ainsi, le serti griffes demande un diamant de qualité visible de tous les côtés. Les serti clos, qui emmitoufle la pierre dans le métal, a l’avantage de ne pas accrocher et correspond plus à la gestuelle actuelle. Les sertis invisibles (Cartier) et mystérieux (Van Cleef & Arpels) offrant des mosaïques précieuses sans griffes apparentes sont réservés, de par leur technique complexe, à la haute joaillerie.
Termes techniques mis à part, laissez-vous séduire par un diamant taille brillant (le chouchou), une poire suave, une marquise allongée, une princesse carrée ou un coeur amoureux, l’essentiel étant qu’il vous plaise intensément.
Trembleuses : Aucune crainte, ce n’est qu’un bijou gracile où les pierres mobiles bougent au moindre mouvement. Très utilisées pour les diadèmes de mariée.